Le soir, les rues de Midtown étaient toutes éclairés. Les lampadaires allumés étaient semblables à des millions de petites étoiles. Les phares des voitures laissaient apparaitre une route bien empruntée. Cependant, il n'était pas si tard que ça. Mais les températures chutaient de plus en plus à New York, et l'obscurité recouvrait la ville plus tôt. Pourtant, ce n'était pas la saison la plus fraiche, ce n'était pas l'hiver.
Bryan soupira. Il venait d'achever une journée de dur labeur à la fac', et il n'y avait pas de soleil pour lui remonter le moral. Ce dernier était enterré dans ses chaussettes, si ce n'était pas plus loin, sous terre. Il n'était pas d'humeur à sourire. D'habitude, même dans les moments difficiles, il arrivait à trouver une pointe d'optimisme. Mais pas là. Il n'avait même pas envie de rentrer en taxi. Parfois, s'en remettre à soi-même, plonger dans d'absurdes réflexions tout en se promenant dans la ville était mieux que de se morfondre chez soi à broyer du noir.
Cela faisait environ un quart d'heure que le jeune homme marchait, sans pour autant savoir où il allait. Il ne voulait pas rentrer chez lui. Il avait même envie de passer la nuit dehors, peut-être dans des quartiers chics où l'alcool coulait à flots. Non, peut-être pas ce soir. Il ne voulait pas faire la fête. Il ne voulait pas rentrer seul dans son grand appartement vide. En fait, il ne savait pas vriament ce qu'il voulait. Il errait, sans but précis.
Une jeune femme passa devant lui, sa silhouette fine se découpant dans les lumières qui émaniaent des nombreuses boutiques encore ouvertes. Cette femme, il la connaissait. Il n'hésita pas un seul instant ; maintenant, il savait ce qu'il voulait : de la compagnie.
Frédéric était rousse aux yeux bleus azurs. Ses traits fins rendaient son visage particulièrement beau et attrayant. Bryan et elle était amie, ils se connaissaient juste de vue. Ils appartenaient au même dortoir. ils s'étaient rencontrés là, quelques semaines plus tôt. Ils avaient discutés un peu et ne s'étaient jamais vraiment revus. Pourtant Bryan en avait eu terriblement envie. Il ignorait encore ce qui l'avait empêché de frapper à sa porte pour lui rendre visite. Mais cela importait peu. Le fait était qu'elle était là, à quelques pas de lui.
Sans attendre, il alla à sa rencontre, oubliant sa timidité si nuisible. Il la regarda, un immense sourire peint sur son visage avant de déclarer, tout heureux :

Bonsoir Frédéric ! Ça fait un moment qu'on ne s'est pas vu. Tu vas bien ? Depuis le temps... C'est dingue ça ! On a une chambre à côté et on ne se voit pratiquement jamais ! Comment tu vas ?

Il devait être deja tard quand je sortis de ma chambre universitaire pour aller faire un tours en ville.
La tête dans les nuages comme a mon habitude, je ne fis pas tout de suite attention aux passants. Et pourtant qui sait que je suis intéressé aux garçons. En effet je n'ai encore jamais eux de relation amoureuse et l'idée de mourir sans avoir jamais eut cette expérience qui il parait est merveilleuse ne me réjouie guère. Cela ne signifie pas que je serais prête a coucher ou sortir avec n'importe qui justement, j'aimerais trouver le prince charmant. Mais existe t-il au moins? Vous savez je perds de plus en plus espoir. 18 ans de ma vie passé sans qu'un garçons ose être plus qu'un ami, sans avoir jamais gouté au gout d'un baiser ou sans avoir pus toucher et échanger quelques câlin. Suis je si horrible que sa? Physiquement je ne crois pas, en effet je m'entretiens ce ne peut donc venir de la! Mais mentalement? Je suis sure est certaine que c'est ce coté la de ma personnalité qui bloque. Je n'ai rien de comparable a toutes ces biatch, rien non plus de comparable a ces intello et encore moins au populaire. Je suis moi et que cela plaise ou non car je n'ai pas l'intention de changer tout du moins pour l'instant.

- Bonsoir Frédéric ! Ça fait un moment qu'on ne s'est pas vu. Tu vas bien ? Depuis le temps... C'est dingue ça ! On a une chambre à côté et on ne se voit pratiquement jamais ! Comment tu vas ?

Tient mais je reconnais cette voix! Intrigué je me retourna et vis Bryan. Vous savez c'est un charmant jeune homme qui ne me laisse pas indifférente comparé aux autres. En effet ils sont beau être très agréable a regarder beaucoup sont pédant et induit d'eux même. L'argent, le physique je ne comprends pas pourquoi les gens s'attachent tellement a ces details. Après tout le plus important chez un homme comme chez une femme est son caractere, ses idées et tout ce qui va avec. Bryan possède une personnalité attirante qui j'aimerais beaucoup pouvoir mieux cerner, mais je n'ose pas. J'ai peur de me faire jeter et puis pour moi c'est a l'homme de faire le premier pas, pas la femme. Prétexte bien sur pour ne pas avoir a faire la démarche. Mais comme j'ai beaucoup de chance cette rencontre fut la bienvenue et surtout un coup merveilleux du destin. Le sourire aux lèvres je m'approcha du jeune homme et lui fit la bise afin de le saluer.

-Bonjours Bryan! Je suis surprise de te rencontrer! Tu as raison, c'est vraiment dommage qu'on ne se voie pas plus souvent alors qu'on habite a coté. Tu sais quoi on devrait essayer de sortir de temps en temps, on pourrait en profiter pour parler un peu et puis s'amuser. Sa te dirais de boire un verre? Je te l'offre, je connais d'ailleurs un petit bars sympathique dans la rue.

Quand on m'accoste, les choses sont beaucoup plus facile et ma timidité s'évapore très vite, alors mon naturel prends vite le dessus et fait de moi cette fille toujours souriante et joueuse qui n'a qu'une envie s'éclater avec ces amies.

Frédéric s'approcha de Bryan et lui fit la bise en signe de salutation. Ce dernier frémit à ce contact ; pas à dire, cette charmante jeune fille, bien qu'il ne la connusse pas des masses, ne le laissait pas vraiment indifférent.
Et lorsque sa voix douce et enchanteresse parvint jusqu'à ses oreilles, il frémit une seconde fois :

-Bonjours Bryan! Je
suis surprise de te rencontrer! Tu as raison, c'est vraiment dommage
qu'on ne se voie pas plus souvent alors qu'on habite a coté. Tu sais
quoi on devrait essayer de sortir de temps en temps, on pourrait en
profiter pour parler un peu et puis s'amuser. Sa te dirais de boire un
verre? Je te l'offre, je connais d'ailleurs un petit bars sympathique
dans la rue.

Je ne vais surement pas dire non. Surtout pas à toi ! Mais c'est moi qui offre. Et pas la peine de discuter.

C'était impressionnant comment la timidité avait disparu d'un coup ! Et voilà qu'il la draguait, en plus. Il leva discrètement les yeux au ciel, alors que son sourire s'élargissait de secondes en secondes.
Il sourit et tendit son bras à la demoiselle qui s'en saisit délicatement, et ils marchèrent ainsi collés serrés à travers les rues. C'était une sensation plus qu'agréable, pour le jeune homme qui n'avait guère l'habitude de se promener ainsi au bras d'une charmante jeune fille qu'il ne connaissait pas vraiment.
Frédéric les conduisit jusqu'à un petit bar chaleureux et assez chic. Pas de banquettes malpropres, mais un sol resplendissant. as de serveur aux allures de bouchers, mais d'agréables serveurs superbement fringués.
Il l'invita à entrer après elle. Une fois à l'intérieur, il choisit une table adossé à un coin, derrière un petit muret en bois, à l'abri des regards.
*Nous serons seuls et pas dérangés, comme ça*
Il commanda deux verres de bière. Il n'aimait pas l'alcool. Juste la bière. Il se fichait bien s'il aurait l'air d'un clochard comme ça. Il n'avait plus peur du regard des autre. Il voulait enfin être lui même.
Il la regarda intensément avant de se rendre compte qu'elle attendait surement qu'il prenne la parole. Il se racla la gorge avant de commencer :

Sympa ce petit bar. Au fait, Frédéric... Quelles études fais-tu ?

Bon d'accord. Parler boulot n'était pas vraiment une super tentative mais... il ne savait pas vraiment par quoi commencer. Il ne voulait pas lui demander des choses trop personnelles. Parler études convenait donc assez bien, finalement.
Il avait réussi, au bout de seulement quelques minutes, à oublier sa mauvaise humeur. Tout ça grâce à elle. C'était vraiment... incroyable.

- Je ne vais surement pas dire non. Surtout pas à toi ! Mais c'est moi qui offre. Et pas la peine de discuter.

Alors la non! C'est moi qui l'ai dis en premier, il va quand même pas gâcher mon petite plaisir. Après tout si je propose de payer c'est bien parce que j'en ai envie. Vous êtes d'accords avec moi n'est ce pas! Quoi vous pensez que je devrais rien dire et le laisser faire, vous rigolez!! Hors de question quand j'ai dis non c'est non compris!

-Pas la peine de discuter?

Surprise mon regards plongé dans les yeux du jeune homme voulait tout dire. Il avait beau êtr un garçons et plus grand que moi je n'allais pas me laisser faire.

- Excusez moi monsieur mais quand j'ai decidé de faire un truc je le fais. Donc peu importe vos commentaires, c'est moi qui paye. Après tout si cela ne me faisait pas plaisir je ne vous l'aurais pas proposé. Voyez je suis une pauvre jeune fille, au cœur malade, vous n'oserez quand même pas ne pas respecter sa dernière volonté.

Vous connaissez le chat botté dans Sherk. Est ce que vous vous rappelez du moment ou il fait sa tête de chat tout triste et tout mimi afin de faire pitié a ces ennemies et bien en ce moment j'avais le même air!

Spoiler:

J'étais sur qu'il allait craquer et c'etait le but bien sur. Qu'est ce que vous voulez, quand j'ai une idée en tête je fais tout pour arriver a mon but et après tout c'est normal. Sans effort, vous ne pouvez obtenir ce que vous désirer. Trop de monde dit que la vie est un long fleuve tranquille et moi je suis pas d'accords avec eux. En effet la vie est semé d'obstacle a surmonter, de porte d'entrée ou de sortie, d'occasion qui vous permet de changer votre destin comme certains dise. Votre vie n'est pas toute tracé loin de la , c'est a vous d'en faire quelque chose. La preuve, aujourd'hui, au fond de moi je sens que certaines choses vont pouvoir changer, j'ai en moins assez de force pour faire bouger une montagne et j'ai l'intentions de l'utiliser pour accomplir mes rêves tant que j'ai encore cette force en moi. Faite de haut et de bas il vous arrive de perdre courage, mais en ce jours j'ai de l'espoir et je ne tiens pas a perdre la vie sans avoir tout accomplis.

Bras dessus, bras dessous j'accompagnai le jeune homme jusqu'au bars ou nous nous posâmes dans un petit coin tranquille. Un serveur vint a notre table et demanda ce qu'on voulait boire

- Deux bières s'il vous plait!

Le sourire aux lèvres je regarda le jeune homme cependant j'étais quand même un peu gênée, car j'évite de boire trop d'alcool et surtout je n'aime pas la bière. Alors que le serveur s'éloigna, je finis par prendre mon courage a deux main et l'interpella.

- Excusez moi mais en faite je vais prendre un jus d'abricot s'il vous plait!

Je me retourna et fis de nouveaux face au brun, d'un haussement d'épaule je lui expliqua le pourquoi du comment.

- Tu sais, je n'aime pas trop la bière du moins l'alcool en générale et puis je n'ai pas vraiment le droit de boire. Mais cela n'est pas un probleme au final, au moins je suis toujours consciente de ce que je fais et puis je suis capable de maitriser la situation. En plus je déteste...

Je réfléchis deux seconde a ce que j'allais dire et décida de ne rien ajouter! Un silence s'installa alors entre nous deux, assez gênant d'ailleurs.

- Sympa ce petit bar. Au fait, Frédéric... Quelles études fais-tu ?
- C'est toujours très agréable de venir ici! Généralement j'y viens quand j'ai envie de voir du monde et en même temps de travailler tout en buvant un jus. J'étudie dans le domaine de la science mais j'aimerais pouvoir me spécialisé l'année prochaine en biologie ou en biochimie. C'est deux domaine sont vraiment très intéressant mais très complexe, ce n'est donc pas toujours facile. Et toi au faite tu fais quoi comme études?

Aïe... Bryan n'avait finalement pas visé juste. La jeune fille n'aimait pas la bière. Une chose de loupée... Et si Frédéric décidait de le laisser en plan ? Il ne voulait pas se résoudre à cette idée. Il secoua la tête comme pour chasser ces pensées absurdes.
De plus, la demoiselle insistait vraiment pour payer. Elle lui lançait les bons arguments pour qu'il accepte sa proposition. Il ne pouvait vraiment pas résister à sa petite mine suppliante. Elle était tellement mignonne comme ça! Ses yeux bleus grands ouvert, elle semblait presque au bord des larmes, malgré le sourire malicieux qu'elle abordait. Elle lui faisait penser au chat botté, dans Shrek. Mais bon, passons.
Pour le moment, elle répondait à sa question tandis qu'il se rinçait l'œil en admirant la jolie bouche pleine de son interlocutrice :

- C'est toujours très agréable de venir ici! Généralement j'y viens quand j'ai envie de voir du monde et en même temps de travailler tout en buvant un jus. J'étudie dans le domaine de la science mais j'aimerais pouvoir me spécialisé l'année prochaine en biologie ou en biochimie. C'est deux domaine sont vraiment très intéressant mais très complexe, ce n'est donc pas toujours facile. Et toi au faite tu fais quoi comme études?

Il était temps de reprendre les choses en main. Tout d'abord, il devait arranger son immense gaffe. il appela un serveur en catastrophe et lui demanda un jus d'abricot à la place d'une des bières.

Excuse moi Frédéric, je ne savais pas...

Il se reprit et une fois la boisson posée sur la table il sourit et déclara en riant :

Tu tiens vraiment à payer ? Je te l'ai déjà dit, je ne peux pas te dire non....
Bryan se sait de la main de la demoiselle avec douceur. Il ne voulait pas l'apeurer, ni la faire partir. Dans un premier temps, il s'assura qu'elle ne lui échappait pas. Elle semblait apprécier ce contact tout autant que lui, finalement, ce qui laissa place à un immense soulagement. Il commençait même à se sentir bien avec elle. Pour la première fois de sa vie, il en venait même à désirer une fille.
Il continua, en abordant un air un peu plus sérieux :

Ça a l'air effectivement assez complexe. Je vais être franche : je n'ai jamais été très bon en biologie et tout ça. Je fais des études de droits, à New York.
Dis moi Frédéric, tu as dix neuf ans, non ?

Il lui semblait qu'elle était majeure, et qu'elle approchait de la vingtaine d'années. A moins qu'elle n'est dix huit ans..
De toute façon, il allait bientôt être fixé, étant donné que son interlocutrice ouvrait déjà la bouche pour répondre quelque chose.

Malgré que le petit café se remplissait petit a petit, assit dans notre coin nous restions en tête a tête. Seulement nous nous connaissions que très peu et au fur et à mesure que le temps passe, nous faisons tous deux gaffe sur gaffe ce qui rendait la scène assez marrante. Tous deux gênés, le silence parfois s'installait plongé dans nos réflexions et cherchant un moyen de se rattraper. Les expressions du visage mais aussi le comportement en générale permettait aux individus présent de lire en nous comme dans un livre ouvert.

- Excuse-moi Frédéric, je ne savais pas...

Vous savez, je me sentis vraiment bête! Le pauvre je venais de l'embarrasser, Bryan était rouge, rouge comme une tomate et cela m'amusait. Par mon refus je l'avais contrarié et mis dans une position difficile dont il ne savait pas comment il allait s'en sortir. Ne connaissant pas mon envie de passer du temps avec lui, je pouvais voir qu'il avait peur que je le laisse en plan.

- Ne t'excuse pas, c'est pas grave, tu ne pouvais pas savoir! On a beau avoir une chambre dans le même dortoir on ne se connaît que très peu après tout. Et puis tu sais, je suis très difficile en ce qui concerne les boissons alcoolisées. Disons que j'ai des goûts de riche. Je ne bois que du champagne et du vin blanc, du moins des vins blancs très sucrés comme les vendanges tardives, a de rare occasion. Et j'apprécie d'autant plus.

A son sourire je vis qu'il repris confiance en lui et me dis que nous allions passer une bonne soirée. Quant a moi ma main jouant avec mes mèches montrait à quel point je me sentais nerveuse. Jusqu'à aujourd'hui la compagnie d'un jeune homme ne n'avait donné ces sentiments et qui sait que je suis très sensible et qu'il me suffit de peu pour avoir des sentiments très forts. Cependant ma mine enjoue prouvait qu'être ici et en cette agréable compagnie me plaisais.

- Tu tiens vraiment à payer ? Je te l'ai déjà dit, je ne peux pas te dire non...

Ce contact, cette chaleur, les mains moites j'avais envie de retirer ma main, mais mon corps ne m'obéissais plus! Un frisson me parcourus et je ne savais comment l'interpréter. Que se passe t-il? Ma tête, mon corps, j'ai chaud, je n'arrive plus à m'être mes idées au clair! Qu'est ce qui se passe! Je ne contrôle plus rien, je ne suis plus le maître, mon cœur, mon cœur, si sa continue comme sa il va me lâcher! Non ce n'est pas possible, pas mon cœur, pas maintenant. Il bat, il bat trop vite, ma main est de plus en plus moite. J'ai chaud, j'ai l'impression que mes joues sont en feu! Concentre-toi, sa question répondis y, sa va t'aider. Je pris mon verre de ma main libre, l'amena à mes lèvres et c'est après avoir bu quelques gorgées et l'avoir reposé sur la table que je lui répondis

- Mais ce n'est pas possible sa! Oui je tiens vraiment à payer! Après tout sa me fait plaisir alors pourquoi je ne le ferais pas? ! Pourquoi se devrait toujours être les mecs qui payent un coup aux filles non mais franchement! On peut inverser les rôles de temps en temps, tu ne crois pas?

Ma question n'en était pas vraiment une, mais dans tous les cas les émotions précédentes du au contact qu'avait crée Bryan s'adoucit et je pus alors retrouver ma raison. Qu'est ce que cela avait voulus dire! Je n'avais jamais ressentis autant de sentiments contradictoires en même temps. J'avais eus le désir de rester mais aussi celui de prendre la fuite et de m'éloigner de ce dernier. Pourquoi a son contact mon cœur s'emballa autant? Est-ce qu'on ressent quand on est attiré et qu'on a envie que la personne soit plus qu'un ami? Est ce le début d'un amour? Depuis le collège j'en ai lu des romans d'amour, j'en ai vu des films d'amour mais jamais en les lisant, je ne crut percevoir dans le personnage en question des sentiments aussi fort. Est du au fait que je suis hypersensible et que chez moi, le moindre sentiment est amplifié? Mes réflexions personnelles, laissant le temps au silence de s'installer en nous deux, le jeune homme eut la donne idée d'intervenir.

- Ça a l'air effectivement assez complexe. Je vais être franche : je n'ai jamais été très bon en biologie et tout ça. Je fais des études de droits, à New York. Dis-moi Frédéric, tu as dix neuf ans, non ?

19 ans! Je fais si vieille que sa? Quoique si on réfléchit bien, je vais en effet sur mes 19 ans! Il a raisons, j'approche la vingtaine à grand pas.

- En faite j'ai 18 ans, mais le 6 octobre j'aurais bien 19 ans donc tu ne t'es pas trompé! Mais comment-tu le sais? M'en veux pas mais je n'ai aucune idée de l'age que t'as et puis ne voulant pas dire de bêtises je préfère me taire.

Bryan ne savait que dire. Elle avait des gouts de riche... Et il faisait parti de la "petite" société de New York. Ce qui n'ont pas une piscine couverte chez eux. Ceux qui n'ont pas champagne et caviar à volonté. Cependant, il avait un bel appartement, et il priait intérieurement que ça suffirait pour voler le cœur de cette jolie jeune femme.
Pourtant, elle n'avait pas l'air d'être accro au fric comme toutes ces bimbos... Il avait peut-être encore une chance... Du moins, il s'accrochait à cet espoir telle une sangsue.
Puis, Frédéric lui fit une réponse philosophique sur les différents rôles des garçons et des filles. Bon, elle n'avait pas tout à fait tort dans ses propos lorsqu'elle disait que l'homme se devait d'être galant et pas la fille. Cette inégalité semblait l'agacer un peu. Bryan accepta donc avec un sourire non dissimulé de la laisser payer.

- En faite j'ai 18 ans, mais le 6 octobre j'aurais bien 19 ans donc tu ne t'es pas trompé! Mais comment-tu le sais? M'en veux pas mais je n'ai aucune idée de l'age que t'as et puis ne voulant pas dire de bêtises je préfère me taire.

Le jeune homme sourit et baisa la main de la jeune femme. Ça allait, ils n'étaient pas si éloignés que ça, niveau âge. Ils avaient juste... six ans d'écart. Et bien ! ses parents à lui avaient bien quatorze ans d'écart lorsqu'ils étaient mariés ! Six ans de plus, six ans de moins... Cela ne pouvait changer en rien l'affection qu'il lui portait.
Il lui répondit donc sur un ton doucereux :

Vingt-cinq ans de mon côté ! On n'a pas trop d'écart, en fin de compte. Et non, ne t'en fais pas, je ne t'en veux absolument pas ! L'erreur est humaine, non ?

Puis il lui posa une question d'une importance extrême :

Et.. tu as quelqu'un dans ta vie ?